A propos de GHOC
Au Cameroun, comme dans la plupart des pays en développement, l’accès à l’éducation reste un défi majeur pour les autorités publiques qui font d’énormes efforts pour rendre accessible l’éducation primaire à tous. Selon l’UNESCO le taux de scolarisation au niveau primaire est de 95% en 2017. Cette performance s’explique par la gratuité de l’éducation primaire dans les établissements publics. Toutefois, ce taux décroît dans l’enseignement secondaire presque de la moitié de la population scolarisée au niveau primaire. Les obstacles sont à la fois d’ordre économique et social.
En effet le Cameroun affiche un visage d’incertitude sociopolitique et sécuritaire du fait des effets du mouvement terroriste Boko Haram dans le septentrion, des revendications sociopolitiques dans ses régions Nord-Ouest et Sud-Ouest et des défis humanitaires. A cela s’ajoute les épidémies et catastrophes naturelles. Cet environnement accélère les vulnérabilités structurelles existantes, notamment la déscolarisation et la non-scolarisation d’un grand nombre d’enfants victimes des crises et des inégalités de genre.
Les déplacés internes, les orphelins de guerre, les enfants de la rue et sur la rue, les enfants vivant avec un handicap, les démunis etc. trouvent ainsi leur droit à l’éducation bafoué du fait des crises et des inégalités sociales et de genre.
Ainsi, nous visons à restaurer le droit à l’éducation des enfants victimes des conflits, catastrophes et des violences de genre y compris tout enfant dont la vulnérabilité a un impact considérable sur son éducation et son épanouissement social.