À l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, célébrée ce jeudi 12 juin, l’association Give Hope To Our Children (GHOC) s’associe à la communauté internationale pour sensibiliser sur un fléau encore trop présent et souvent méconnu : le travail des enfants.
Cette année, au Cameroun, la journée est placée sous le thème : « Les progrès sont visibles, mais il reste beaucoup à faire : accélérons nos efforts. » Un message en parfaite adéquation avec les actions menées par GHOC, une organisation humanitaire engagée pour la protection et l’épanouissement des enfants vulnérables. L’association œuvre activement pour garantir à chaque enfant l’accès à une éducation de qualité, tout en mettant en place des mécanismes de protection destinés à prévenir les violences et à soutenir les victimes.
GHOC s’investit également dans la sensibilisation aux droits de l’enfant, en promouvant des dispositifs concrets de sauvegarde et de prise en charge.
Selon l’Organisation internationale du Travail (OIT), près de 160 millions d’enfants dans le monde étaient engagés dans des formes de travail en 2020, dont la moitié accomplissaient des tâches jugées dangereuses. Au Cameroun, ces enfants sont majoritairement absorbés par le secteur informel, souvent au détriment de leur scolarité et de leur bien-être.
La Journée mondiale contre le travail des enfants rappelle avec force que cette réalité n’est pas une fatalité. Il s’agit d’une question cruciale de droits humains, mais aussi d’un défi pour un développement équitable et durable. Chaque enfant contraint de renoncer à l’école pour subvenir à des besoins économiques immédiats voit son avenir compromis.
Face à cette situation, GHOC élève la voix et réaffirme sa position : non au travail des enfants. Il est temps d’agir collectivement pour offrir à chaque enfant la chance de vivre, d’apprendre et de rêver.