L’humanité célèbre ce 19 août la journée mondiale de l’aide humanitaire, notamment le courage de ceux qui bravent les dangers pour porter assistance aux populations les plus vulnérables, frappées par les conflits, les maladies et autres risques.
Il est tout à fait naturel que lorsqu’on entend parler d’un danger (une épidémie de maladie infectieuse, la montée des eaux, un incendie qui se propage, des personnes blessées par la violence) qu’il y ait instinctivement envie de faire demi-tour. Mais il existe aussi un instinct humain naturel qui pousse à vouloir aider et, si nécessaire, à se rapprocher du danger imminent pour voir ce qu’il y a lieu de faire pour intervenir. Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, l’hommage est rendu à ceux qui, dans le monde entier, agissent pour l’humanité chaque jour en affrontant tous les dangers possibles afin d’apporter les premiers secours, les soins médicaux ou d’autres formes d’aide aux personnes touchées par la crise.
À GHOC comme partout ailleurs, il est demandé aux bénévoles, aux volontaires ou aux travailleurs humanitaires de se protéger pleinement de toute atteinte ou violence dans l’accomplissement de leur travail de sauvetage. Néanmoins, les volontaires et les travailleurs humanitaires ne sont pas des super-héros. Ce sont des personnes ordinaires, animées par la volonté d’aider les autres et dotées d’une formation et d’une expérience leur permettant d’intervenir en cas d’urgence. Celles-ci ne sont cependant pas sans crainte. Elles ont été formées pour gérer des situations difficiles et se protéger le mieux possible, mais cette formation ne peut pas les protéger complètement s’ils ne bénéficient pas du respect, de l’accès et du soutien qu’ils méritent. Leur travail bénévole doit être respecté et les causes qu’ils défendent doivent être soutenues.