Ce sera un moment d’apprentissage , d’échanges mais surtout de partages.
La sauvegarde des enfants couvre la totalité des actions mises en place par GHOC pour assurer la sécurité de tous les enfants avec lesquels elle interagit. Elle comprend notamment les mesures proactives visant à protéger les enfants contre les préjudices pouvant
résulter de leur relation directe ou indirecte avec GHOC. La sauvegarde comprend ainsi la prévention des négligences, des maltraitances et des abus physiques, sexuels et émotionnels à l’égard des enfants pouvant être commis par le personnel et par
tout autre collaborateur de l’association, notamment les bénévoles, les partenaires, les parrains, les visiteurs dans les locaux.
2 raisons de sauvegarder la sécurité de l’enfant:
Les enfants sont généralement moins forts, et donc plus vulnérables que les adultes. Par conséquent, ces derniers ont la responsabilité et le devoir d’agir et de protéger les enfants en cas de risque. Le risque que des adultes en position de confiance puissent porter atteinte au bien être et à la dignité des enfants est de plus en plus reconnu (Stoltenborgh et al., 2011). La plupart du personnel ou affiliés de l’association sont en contact direct ou indirect avec des enfants à un moment ou à un autre du processus d’activité, ils peuvent leur causer du tort s’ils ne parviennent pas à repérer et éliminer correctement ce risque.
En effet, la protection des droits de l’enfant est encadrée au Cameroun par un arsenal juridique international et national.
Au niveau international,
Le Cameroun a ratifié la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (CIDE). D’après la CIDE, le terme enfant se réfère à « toute personne de moins de 18 ans, à moins que la législation du pays ne reconnaisse la majorité plus tôt ». La CIDE fournit un cadre de travail international pour les droits de l’enfant qui s’étend à la protection contre toute forme d’abus et de négligence (art. 19) et contre la discrimination (art. 2) et les différentes formes d’exploitation (art. 32-36). Une attention particulière est portée aux enfants privés de prise en charge parentale (art. 20) aux enfants réfugiés (art. 22) aux enfants exposés à la consommation de stupéfiants (art. 33) aux enfants privés de liberté (art. 37 et 40) ainsi qu’aux enfants vivant en situation de conflit armé (art. 38 et 40).
Au niveau africain,
Le Cameroun est compté parmi les Etats ayant ratifié la Charte africaine des Droits et du Bien être de l’Enfant, adoptée lors de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de l’Organisation de l’Unité Africaine ( qui s’est tenue à Addis Abeba ( du 9 au 11 juillet 1990. Les Etats ont adopté cette charte parce que les enfants africains sont victimes de la faim, des crises économiques, de la pauvreté, des épidémies, de l’analphabétisme, de la violence, du régime inhumain de l’apartheid, des guerres, de l’occupation étrangère… Selon la charte, les États sont les principaux responsables pour la survie, la protection et le développement de l’enfant (article 5). L’enfant a droit à un état civil, à la liberté de religion, ainsi qu’à un tuteur légal. Il a droit à l’éducation, aux activités récréatives et culturelles etc.
Au niveau national,
Le Cameroun met un accent important sur les droits de l’enfant à travers l’adoption des lois et la création des institutions pour leur mise en œuvre Ainsi il a été adoptée, une loi incriminant de nombreux agissements portant atteinte à l’enfant et à la famille, tels que les mutilations génitales féminines, le « repassage des seins » ou encore le refus de paiement de la pension alimentaire Cette loi introduit aussi des innovations dans le domaine de la justice pour les mineurs en ce qu’elle prévoit des peines alternatives à la détention.
Par ailleurs, le Ministère des Affaires sociales a élaboré une politique de protection de la petite enfance pour donner la chance aux enfants vulnérables de s’intégrer dans la société et que leurs droits très souvent bafoués soient enfin respectés Bien d’autres politiques et documents stratégiques existent en faveur des enfants.
Cependant, le pays fait face aux multiple défis qui compromettent l’éducation et l’épanouissement des enfants au niveau familial, communautaire et national.
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